Sunday, September 23, 2007

Business Times - Paris - Subprime loans ou l'histoire de la poule aux oeufs d'or.

Il faut reconnaitre que dans cette affaire, il y a beaucoup de la vieille histoire en question et il ne faut plus mentir sur les responsabilités, dénoncer des "spéculateurs", accuser sans raisons les agences internationales de notation qui dans cette affaire ont fait leur travail ou bien encore par ler d'absence de transparence sur les marchés financiers quand ce n'est pas le cas.
La crise des subprime loans a été rendu possible parce que des personnels professionnels y compris à très haut niveau n'ont pas fait leur travail. Les premiers sont les mortgages brokers et les filiales bancaires qui aux Etats Unis ont distribué ces produits à des clients qui dans plus de 50% des cas ne possédaient pas les connaissances leur permettant de mesurer l'ampleur de leurs engagements et surtout d'imaginer ce que pourrait être un scénario de plusieurs relèvements successifs des taux et leurs impacts sur le montant de leurs remboursements mensuels.
Mais les principaux responsables sont les acquéreurs de ces prêts et ceux qui les ont gérés. Choisissant d'appliquer aveuglément les clauses d'indexation des contrats de prêt au lieu de faire leur métier qui aurait du les conduire à travers la gestion de leurs clients à renegocier bien en amont des premiers problèmes les contrats les plus délicats en raison de clauses d'indexation quelque fois très exotiques et pour le moins déconnectées de l'économie des foyers auxquels ces prêts avaient été accordés, ils ont préférrés le "ptit sou, le dernier ptit sou", on connait la suite.
Les responsables de cette crise sont une nouvelle fois les mêmes, ils ne sont ni "les speculateurs" qui servent de contre-partie aux opérations de couvertures des entrepreneurs et sans lesquels il n'y aurait pas de marché possible, ni les agences de notation qui ne sauraient être tenus responsables de la manière dont ont été gérés des prêts après leurs notations sans aucun dicernement par les "abrutis habituels" (le même genre que ceux qui ont géré le credit lyonnais, le credit foncier de france et un certain nombre d'établissements et qui continuent de le faire d'ailleurs).
Rien n'obligeait ces agents à appliquer les clauses d'indexation au maximum de ce que prévoyait de manière optionnelle les contrats, ils l'ont fait en croyant pouvoir gagner de l'argent facilement sans faire leurs travails de gestion aux dépens de foyers modestes.
Il faut espérer qu'ils seront copieusement punis par le blanchiement d'une larges partie de ces prêts par la justice.

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