Jacques JULLIARD - Homme de Bonne volonté confond la cause et la conséquence.

"Le communautarisme, voilà l'ennemi !" nous déclare Jacques JULLIARD et ajoute "Sous prétexte de respecter les différences, on en vient à nier l'unité du genre humain", c'est evidemment très bien, d'ailleurs, il faut le lire,

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maintenant que c'est fait, le communautarisme est une forme d'organisation de la société humaine qui dans l'absolu ne mérite pas ce sévère jugement, elle existe et il arrive qu'elle donne de bons résultats, M. JULLIARD ne nous informe, d'ailleurs, pas sur la forme d'organisation qui aurait sa préférence. En revanche, la disparition de l'Etat conduit inévitablement à la constitution d'une autre forme d'organisation, c'est ce qui s'est produit et curieusement l'auteur de l'article nous en livre la raison, "Mais je redoute encore davantage l'angélisme des sciences sociales, qui s'efforcent par tous les moyens d'expulser le mal de la nature humaine ; de le réduire à un dysfonctionnement passager et de se fabriquer un Satan à peine plus présentable qu'elles nomment la société. Un siècle de barbarie angélique devrait pourtant nous prémunir contre cette naïveté". La faiblesse de l'Etat a conduit à transformer une nation en adition de communautés se regroupant probablement de manière moins homogène que pourrait le laisser penser le simple prisme de l'appartenance religieuse et si maintenant la nation est constitué de communautés d'intérêts(lobbys : religieux, économiques, raciaux etc...), ce n'est pas forcément la fin du monde à la condition de voir le retour rapide de la force de l'Etat et de la Loi dans l'organisation des relations entre les communautés et sur le territoire car quelle que soit la forme d'organisation humaine retenue, il n'existe pas d'exemple d'harmonie naturelle en la matière.