Monday, October 01, 2007

Business Times - Paris - L'Oncle Sam n'est pas convenable, quand il ne fait pas la guerre il fait des crises énonomiques,

nous dit la presse normalisée du régime. Et au fait c'est quoi toute cette histoire - en réalité les choses ne sont jamais tout à fait ce qu'elles ont l'air d'être mais ça on le savait déjà, c'est même un peu pour ça qu'on aurait bien voulu une presse libre qui nous dirait tout.
Deuxième semestre 2005 (s'était commencé avant mais là franchement c'est très clair et ça commence à avoir des conséquences indésirables) sur l'ensemble du pays et c'est encore plus vrai dans toutes les grandes villes de la Cote Est à la Cote Ouest, le marché immobilier est devevu très spéculatif à tel point que les classes moyennes(ceux qui travaillent en vrai) se font de plus en plus entendre, ils éprouvent de plus en plus de difficultés pour se loger, on assiste à la vente de projets sur le papier en quelques jours, ces contrats de réservations sont immédiatement sur un marché secondaire avant même d'être financés et on peut dire les choses de cette manière, il règne une atmosphère spéculative assez irrationnelle. Les conséquences se faisant sentir dans l'organisation de l'économie (les Etats commencent à mettre en place des programmes visant à permettre de loger les nouveaux exclus de l'acquisition) Ben pense alors à juste titre qu'il est temps de siffler la fin de la récréation d'autant que le reste de l'économie se porte très bien, il décide de continuer à procéder par étape au relèvement de ses taux, l'objectif est de rendre le coût des nouveaux crédits dissuasifs pour ses opérations de portage de biens immobiliers purement spéculatives et permettre un atterissage en douceur du marché immobilier, les bénéfices très confortables des banques sur les encours déjà émis et la bonne santé de l'économie en général devaient également permettre à celles-ci de procéder à un lissage(voire aux arbitrages de renégociation) des effets du relèvement rapide des taux afin de contrer la spéculation.
Oui, mais voilà, courant dans les couloirs et s'écriant "c'est le bingo" chaque fois que la réserve fédérale annonce le relèvement de ses taux, en voilà un certain nombre rêvant du gros lôt de l'euromillion, "on va faire cracher le papier" et comme un seul homme les voilà sans se poser de question répercutant sur des ménages en "directlive" les hausses de taux de la réserve fédérale (celle-ci devrait peut-être ouvrir des guichets pour prêter en direct aux ménages si l'intermédiation se borne à la répercussion des hausses de taux majorée d'une substantielle commission).
La suite vous la connaissez ou vous l'avez lu dans vos journaux, ce comportement irresponsable de l'ensemble des gestionnaires(banques et autres intervenants de marché) des encours de prêts à l'immobilier ont conduit des milliers de ménages Américains dans l'impossibilité de rembourser leurs échéances, saisie de leurs habitations et mise en vente, associés à un durcissement des conditions d'octroi de nouveaux crédits ces stocks sont venus s'ajouter à ceux déjà existants provoquants à leurs tour une baisse du marché augmentant les problèmes de solvabilité et de remboursement de créances par des ventes volontaires.
Dans une vie il serait dommage de rater un pareil épisode ou comment flinguer ses propres créances par sa bêtise.
Reste que de très nombreuses familles en sont victimes, le Président a dit "if you cheated someone, we will find you and we will hold you to account", nous les avons trouvé, ils sont à vous!
Le polo de Domenach, c'est un Lacoste?
Alors crise ou pas crise? Si la Réserve Fédérale poursuit la baisse de ses taux on pourrait assez vite retrouver un niveau de solvabilité des ménages qui permette d'enrayer la poursuite du mouvement de baisse excessif du marché immobilier à peu près aussi irrationnelle que la dernière phase de la hausse pouvait l'être.
Toutefois, un nouveau geste de la Réserve Fédérale en ce sens pour stabiliser le marché intérieur du crédit aura pour effet de réduire le différentiel de taux avec l'euro qui devrait connaitre une nouvelle phase de hausse contre le dollar sans que ce soit l'effet recherché..... Le Secrétaire au Trésor sera néammoins certainement tout à fait prêt à réitérer son attachement à un dollar fort mais à le fin c'est quand même le marché qui décidera de la parité en fonction des éléments en question.
Les Etats Unis d'Amérique, ce n'est pas la Chine, l'USD n'est pas une monnaie dirigée politiquement pour en faire une arme de conquête des marchés.
Elisabeth, ne sois pas méchante comme ça avec Xavier, à chaque fois j'ai l'impression que tu lui fais du mal.

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