Friday, October 05, 2007

Freedom Times - Pays Basque - Madrid et Paris d'accord sur une tactique de harcèlement dans le but d'obtenir un attentat aussi sanglant que possible.

En procédant à l'arrestation de la direction du parti de libération du Pays Basque Batasuna, le régime de Madrid fait écho au harcèlement auquel se livre le régime de Paris de l'autre coté de la séparation qui divise le Pays Basque. A quelques mois d'élections importantes, le harcèlement policier auquel se livrent les deux régimes centraux a une ambition, obtenir en retour le plus de violence possible afin de tenter de justifier aux regards internationaux les politiques criminelles et injustifiables menées dans ces territoires.
Provoquer et provoquer encore ETA semble être la comme la dernière flèche de deux régimes au bout du rouleau politique et économique. Et attendre, attendre et donner une chance à la colère, une chance à ceux qui pourraient se laisser aller, une dernière chance à la frustation. En choeur, Paris et Madrid réclament "Du sang", "Donnez nous notre quota de morts et d'images que nous pourrons montrer au Monde et aux Basques sur la vraie nature de ce que vous représentez" semblent-ils dire.
L'agence AFP rapporte que "M. Barrena, qui ne participait pas à la réunion des dirigeants de Batasuna interpellés jeudi soir au Pays Basque, s'exprimait devant la prison de Saint-Sébastien, où deux représentants du Sinn Féin ont rendu visite au leader emblématique de Batasuna, Arnaldo Otegi, incarcéré depuis le 8 juin."
La possiblité de relais auprès des membres Démocrates du Congrès est une bonne nouvelle. La partition du Pays Basque est un crime, l'obligation dans les documents officiels d'utiliser exclusivement une autre langue que le Basque est un autre crime, la liste des actes dont le caractère criminel serait aisément reconnu comme tel par des pays comme les Etats Unis ou le Canada est si longue que je demande souvent comment Paris et Madrid ne sont pas vus pour ce qu'ils sont.
Et sans compter qu'ils m'obligent à écrire aujourd'hui....!
C'est vrai, leurs crimes sont moins voyants que ceux de la junte en Birmanie, ils ont rangé ces armes là et ont appris à en utiliser d'autres plus sophistiquées mais leurs intentions sont identiques, détruire une Culture pour en détruire la Nation afin de s'emparer de ses richesses et de son territoire.
La Liberté a un souffle que n'ont pas les régimes centraux, un régime plus violent comme celui de l'union soviétique n'y a pas résisté, "des affaires" comme celle d'EADS et d'autres sont là pour rappeller que ces régimes sont déjà minés et dans un état de décomposition avancée, leurs élites se livrant à de véritables pillages est le signe le plus révélateur de la fin qui s'approche.

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