Tuesday, October 30, 2007

TV Times - BFM - Petite pause, quel spectacle, un quinquennat plein de promesses qui jour après jour sombre.

De maladresses en provocations, de nombreux espoirs vont être déçus. Bonjour Ruth. Quel spectacle, 1500 policiers pour protéger un conseil des ministres se tenant dans le seul lieu où le contrôle démocratique n'a pas de droit, une préfecture!
Quel symbole, un gouvernement asségié, sous haute protection policière, c'est tout dire de ses rapports avec la population civile.
C'est dommage, en élisant un jeune président, ils étaient sans doute nombreux à croire que ces méthodes allaient disparaître et à espérer que dans une démocratie respectable et respectée les rapports entre les petites nations comme la Corse et le gouvernement central seraient de plus en plus semblables à ceux qu'a l'Angleterre avec l'Ecosse ou le Pays de Galles.
Cette affaire de conseil des ministres est même pitoyable par le choix du lieu où il se tient car si, il y a bien un symbole illégitime, c'est celui-là, "une préfecture", un pouvoir policier, objet d'aucun contrôle démocratique local et jamais sanctionné par le suffrage universel.
"Les Corses ne sont pas coupables de la violence" dira le Président, encore heureux, la première violence n'est-elle pas la présence massive de la police du régime au service d'intérêts parisiens qui n'ont pas grand chose à voir avec les intérêts de la Corse et des Corses.
On a le droit (y compris le Président Sarkosy) d'avoir un jugement sévère sur les mouvements de libération des petites nations à condition de garder présent à l'esprit ceci, ceux qui sont dans la tribune de Boulogne ne se recrute pas dans les village et petites villes de Corse, du Pays Basque ou d'autres petites nations, les hooligans qui étaient à Liverpool ne se recrutent pas non plus en Ecosse mais dans des grands centres urbains parmi des gens qui n'ont plus ni Culture, ni Nation et sont ainsi disponibles pour toutes les aventures idéologiques.

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