Thursday, December 20, 2007

Justice Times - Paris - Les Petites Nations ont elles besoin du régime de Paris?

Réponse NON. A ce titre, la condamnation d'Yvan COLONNA a valeur d'exemple de la seule activité efficace du régime sur le territoire de cette petite nation, la répression et l'emprisonnement de ceux qui disent, "je suis Corse, j'ai le droit de vivre dans ma culture avec ma langue et j'ai des droits économiques à ce titre sur ma terre". C'est d'ailleurs cette dernière partie, les droits économiques qui rendent le régime très nerveux. Celui-ci vit du pillage des richesses et de la main d'oeuvre de l'ensemble des petites nations sous son contrôle et la moindre revendication en la matière signerait la fin des prévarications en tous genres auxquelles se livrent les criminels qui dirigent le régime.
On assiste alors aux accusations habituelles dans ces cas, "nationalisme" (comprenez pas forcément facho mais bon...)etc... Et c'est là que l'on peut constater que le régime montre toute sa duplicité dans l'utilisation de la cupidité d'un certain nombre d'individus au mépris des intérêts collectifs et économiques des petites nations.
A ce titre, l'accord entre le Gouverneur de Floride et la Nation Souveraine SEMINOLE de Floride est exemplaire et montre combien la différence est grande entre un régime, des pratiques politiques, morales et intellectuelles vraiment démocratiques, celui des Etats Unis d'Amérique et un régime qui prétend l'être où règne corruption, mensonges et perfidie morale et intellectuelle, le régime de Paris, une vérue au milieu de l'europe.
Au cours de ces seize années de négociations (en Floride), rien n'a été simple car les enjeux pour les deux parties étaient très importants, pourtant, il n'a jamais été possible d'entendre à l'endroit de la Nation SEMINOLE la moindre accusation comparable à celles qu'on entend régulièrement sur les mouvements de libération des petites nations en Europe d'une manière générale. Il ne s'agit pas de comparer la Culture Corse, Basque ou celle de n'importe quelle autre petite nation à la Culture Seminole mais de regarder et d'écouter ce que disent les mouvements de libération des petites nations et le fond du discours est identique. On remarquera et c'est important qu'aucun de ces mouvements de libération ne s'essaie à la définition "scientifique" de la nation qu'il entend défendre. Ils disent en revanche à Corte, à Bilbao ou à Thalahassee la même chose, j'appartiens à une nation qui a une histoire sur cette terre dans laquelle s'inscrit la mienne et celle de ma famille, cette terre a une culture, une langue que l'histoire a malmené, c'est ma culture, ma langue et l'histoire des miens alors je vous pose la question ai-je le droit légitime pour moi et les miens de vivre dans ma culture, avec ma langue en ayant des droits économiques qui me permettent de vivre cette indépendance souveraine sur la terre des miens ?
La question posée par les mouvements de libération des petites nations n'a jamais été la définition ethnique de l'appartenance mais celle des droits collectifs et individuels, culturels et économiques de ceux qui sont les héritiers de la langue, de la culture d'une nation qui a perdu la maitrise des frontières de son territoire.
C'est le cas de nombreuses petites nations aujourd'hui sous le controle du régime de Paris qui fait un bien mauvais et répréhensible usage de sa force sur ces populations civiles désarmées. Mais tout est possible, les petites nations peuvent décider de changer de "maître"(volontairement provocateur, seul le régime de Paris mérite ce nom). Il est des régimes en Europe à commencer par la Grande Bretagne, dans le Monde avec les Etats Unis qui ont déjà démontrer leur capacité à intégrer et à respecter des cultures et des nations différentes pour le plus grand bénéfice des populations. Le régime de Paris fait tous les jours la démonstration de son incurie et de la corruption qui y règne, franchement les petites nations se porteraient mieux sans cette plaie.
Pour le régime de Paris, le compte à rebourg a commencé, longtemps il a berné les populations des petites nations en promettant des lendemains meilleurs pour leurs enfants contre leurs renoncements à leurs droits collectifs et individuels, culturels et économiques en tant que petites nations, aujourd'hui tout le Monde peut constater qu'il s'agissait d'un marché de dupe. Le régime de Paris n'a fait pour les petites nations que les piller humainement, les voler matérielement en se moquant de leurs manières "provinciales"(le Basque avec son béret, le Corse et la gym du clignement de paupière, le Breton con et alcoolique, etc... les salons du pouvoir sont inépuisables dans le mépris des populations des petites nations).
C'est peut-être encore un peu tot, pourtant cet été à Corte soufflait un vent inhabituel, la coopération des petites nations entre elles, les efforts de communication pour faire comprendre la vraie nature des demandes des petites nations et les démarches vers les instances internationales et les pays soucieux du respect des cultures(l'histoire des petites nations sous le controle du régime de Paris est très mal connue)pourraient bien être le début de la fin de ceux qui veulent continuer de nier les droits des petites nations sur leurs terres.

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