Sunday, December 23, 2007

War Times - Paris - A la violence de l'enlèvement et de la séquestration d'Yvan succèdent d'autres violences.

Au moins cette fois, les mouvements de libération ne pourront pas être accusés d'être à l'initiative de la violence. Doit on approuver les réponses faites à la condamnation d'Yvan sous cette forme, sans doute que non mais comment exprimer et faire partager l'indignation légitime que cet homme puisse être emprisonné sans l'ombre du commencement de la moindre preuve matérielle de son implication dans l'affaire de la mort d'un préfet.
Yvan COLONNA est un prisonnier politique et il est le seul qui puisse s'adresser aux mouvements de libération pour leur demander de ne pas multiplier les actes de violence. Il faudrait encore qu'il le veuille, qu'il ait la possibilité de s'exprimer publiquement, de dire qu'il est prêt à supporter cette injustice et l'attente d'un nouveau procès si simultanément il peut montrer le chemin d'une résolution politique de la reconnaissance des droits de la Nation Corse.
Il faut reconnaitre qu'aujourd'hui, le régime de Paris certain de sa force et dénué de tout sens moral(pas une nouveauté...) ne montre pas de signe d'une volonté de résoudre pacifiquement les conflits qui opposent les petites nations au régime.
La mondialisation,(on comprend mieux pourquoi les dignitaires du régime s'y opposaient si farouchement) a cette conséquence inattendue, celle de permettre aux petites nations sous le controle du régime de Paris de voir qu'à travers le Monde, les petites nations sont nombreuses et toutes vivent, bien sur certaines vivent mieux que d'autres mais toutes sont fières de ceux qu'elles sont, de leurs cultures, de leurs réalisations aussi modestes soient elles et toutes vivent plutot bien la mondialisation, une occasion unique pour elles de multiplier les échanges.
Le régime de Paris peut tenter encore de continuer de berner et voler les petites nations sous son controle(ce qu'il a toujours fait) mais pour combien de temps?
Les populations de ces petites nations vont de plus en plus prendre conscience de tout ce que le régime leur a volé et se rendre compte qu'elles n'ont pas besoin de lui, qu'en définitive elles n'ont servi au détriment de leurs intérêts collectifs et souvent individuels que les intér^ts du régime, de ses dirigeants et de son oligarchie.
Les petites nations ont toutes remplies leur part du contrat, elles ont consentit aux abandons culturels et linguistiques, elles ont servi et toutes ont été bernées par le régime qui lui n'a rempli aucune de ses obligations à l'égard de la population de ces petites nations, qu'il s'agisse de développement, d'éducation, de culture, de niveau et de qualité de vie, le régime n'a su faire qu'une seule chose, piller encore piller pour ensuite abandonner.
Aujourd'hui, les petites nations sont fondées à déclarer au régime que sa faillite dans les obligations qui lui imcombaient a pour conséquence qu'elles reprennent leurs libertés et leurs territoires avec ou sans son accord, ce n'est de toute façon qu'une question de temps avant que le mouvement soit d'une telle ampleur que même les bottes du régime regarderont amusées.
Injuste que le Président Sarkosy soit celui à qui la facture va être présentée, oui et non, oui parce qu'il n'a pas plus de responsabilité dans la conduite inqualifiable du régime à l'endroit des petites nations et non parce que tout laissait penser qu'il avait réfléchi et qu'il allait refuser l'héritage du régime, en changer la nature et rendre aux petites nations ce qui a été volé.
La condamnation d'Yvan a montré que rien n'avait changé dans les pratiques du régime sur les populations des petites nations, menaces en tous genres(sur les membres des familles des militants), privations d'emploi et chantages pour ceux qui s'expriment et ultime mesure, emprisonnement avec ou sans preuves de participation à des actions militaires.
Et pourtant, l'air de la liberté vient de l'ouest, et il souffle.

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